Longtemps resté en ballotage entre l’Etat guinéen et les partenaires, c’est enfin sous l’ère Mamadi Doumbouya que ce méga projet va prendre son envol. Déjà le 18 mars dernier, les travaux de construction du port de Morebayah, voie d’acheminement du minerai de fer du gisement du Simandou, ont été officiellement lancés.

Evalué entre 15 et 20 milliards de dollars, avec une capacité optimale de 100 millions de tonnes soit le plus important gisement de fer à haute teneur inexploité au monde, le projet Simandou a cependant fait couler beaucoup d’encre et de salive.  C’est pourquoi, dès son arrivée au pouvoir, le Président de la Transition guinéenne qui avait promis de reprendre les choses en main, est passé à l’action.

La rencontre, grandeur nature a été présidée par le Chef de l’Etat entouré du Premier Ministre Dr Bernard Goumou et des membres du Gouvernement ainsi que des partenaires au développement.

Le Président de la Transition a rappelé que la participation non-contributive et non-dilutive de 15% dans les infrastructures de Simandou (ports et rails) ainsi que les 15% de parts dans les mines conformément au Code minier ne sont pas négociables. En outre, le Chef de l’Etat souhaite que le projet Simandou donne de l’emploi aux guinéens, du business aux entreprises locales et que les porteurs du projet opèrent un transfert de compétences et de technologies à tous les niveaux. Sans oublier l’aspect multi-usagers et multi-utilisateurs des infrastructures ferroviaires et portuaires.

Pour le Président Doumbouya, ce sont des exigences fondamentales. Le Projet Simandou se fera dans l’intérêt souverain du peuple de Guinée, tout en gardant à l’esprit un juste équilibre entre les intérêts des différentes parties.

Notons que la mutualisation du Simandou est une vision du Colonel Mamadi Doumbouya qui a amené les partenaires à se mettre ensemble dans une entreprise commune pour viabiliser le développement technique et financier du projet.

La Cellule de Communication du Gouvernement