Câest avec beaucoup de regret que nous avons lu sur les rĂ©seaux sociaux que lâĂ©mission Mirador de FIM FM de ce lundi 10 octobre 2022 nâaura pas lieu en raison de « đđđđ đ đđđđ đđđđđĄđđđąđđ đđąđ đđ đđđÌđ đđđđđĄ đđą đ¶đđđ đđđ đđą đșđđđąđđ đčđđÌđđąđđđđ đđÌđđđđ đđąđđđđĄ đ đąđđđđ ».
Nonobstant ce que la Direction GĂ©nĂ©rale du Groupe FrĂ©quence MĂ©dias appelle « đđđđ đ đđđđ đđđđđĄđđđąđđ », dont lâobjectif est Ă©videmment de jeter le discrĂ©dit sur les autoritĂ©s de la Transition, câest le lieu de souligner quâen RĂ©publique de GuinĂ©e, seules la Justice et la HAC ont le pouvoir dâinterdire, de suspendre ou dâinterdire une Ă©mission ou un journaliste de micros.
Or, dans le cas dâespĂšce, aucune de ces institutions nâa agi dans ce sens. Il appartenait alors Ă FIM FM de rĂ©aliser son Ă©mission et attendre quâelle soit interrompue par une quelconque autoritĂ©. Mais, au lieu de faire preuve de professionnalisme en se libĂ©rant du joug du PrĂ©sident de son Conseil dâadministration, par un exercice plein et entier de sa responsabilitĂ© de service publique, la Direction GĂ©nĂ©rale de FIM FM a prĂ©fĂ©rĂ© lâaventure dâune victimisation sans fondement et dâune suspicion insidieuse quâelle fait alimenter contre nos institutions.
Le journalisme Ă©tant une question de faits, il appartient dĂ©sormais aux journalistes de FIM FM dâapporter la preuve de ce quâils appellent « pressions politiques ». Il y va de leur crĂ©dibilitĂ© et du respect Ă©lĂ©mentaire de la dĂ©ontologie du mĂ©tier.
En ce qui nous concerne, nous rappelons que le processus de refondation qui est en cours dans notre pays est contraire Ă toute restriction dâune quelconque libertĂ© dâexpression.
Les autoritĂ©s de la Transition soulignent avec force leur attachement aux principes dĂ©mocratiques et de lâĂtat de droit, au premier rang desquels figure la libertĂ© de la presse. Le PrĂ©sident de la Transition, Ă chaque rencontre avec les hommes et les femmes de mĂ©dias, a systĂ©matiquement, exhortĂ© les journalistes Ă exercer leur mĂ©tier en toute indĂ©pendance, notamment dans le sens de la critique de lâaction publique et dâinvestigations approfondies pour dĂ©noncer les dĂ©rives qui gangrĂšnent notre pays.
Le PrĂ©sident de la Transition, le Premier Ministre et lâensemble du gouvernement montrent ainsi leur attachement aux valeurs qui fondent notre RĂ©publique, Ă travers la libertĂ©, lâindĂ©pendance et de la justice.
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