Avec le Colonel Mamadi Doumbouya, le projet Simandou démarre enfin !

Longtemps restĂ© en ballotage entre l’Etat guinĂ©en et les partenaires, c’est enfin sous l’ùre Mamadi Doumbouya que ce mĂ©ga projet va prendre son envol. DĂ©jĂ  le 18 mars dernier, les travaux de construction du port de Morebayah, voie d’acheminement du minerai de fer du gisement du Simandou, ont Ă©tĂ© officiellement lancĂ©s. Continue reading « Avec le Colonel Mamadi Doumbouya, le projet Simandou dĂ©marre enfin ! »

Construction de raffineries : les autoritĂ©s de la transition dĂ©terminĂ©e Ă  traduire ce rĂȘve en rĂ©alitĂ©

e PrĂ©sident de la Transition, le colonel Mamadi Doumbouya recevait Ă  la PrĂ©sidence de la RĂ©publique, les compagnies miniĂšres avec pour objectif, l’application des conventions de bases, notamment la construction de raffineries. Par la suite, en conseil des Ministres, des instructions avait Ă©tĂ© donnĂ©es aux compagnies miniĂšres, de dĂ©poser un projet de chronogramme prĂ©cis de rĂ©alisation de ces raffineries. Pour s’enquĂ©rir de la rĂ©alitĂ© du terrain, les autoritĂ©s du MinistĂšre des Mines et de la GĂ©ologie, les Ministres du budget, celle de l’environnement et le Gouverneur de la Banque centrale de la RĂ©publique ont eu une sĂ©ance de travail ce Jeudi, 12 janvier 2023, avec les acteurs miniers concernĂ©s dans la salle de rĂ©union du MinistĂšre des Mines et de la GĂ©ologie.

  

Au cours de cette rencontre, les autorités sans aller avec le dos de la cuillÚre ont dévoilé leur grille de lecture par rapport à la construction des raffineries.

« La premiĂšre fois que la bauxite est sortie de la terre guinĂ©enne, nous Ă©tions en 1973. Certains parmi nous ici n’étaient pas encore nĂ©s. De ce jour Ă  maintenant, des entreprises bauxitiques ce sont installĂ©es en GuinĂ©e les unes aprĂšs les autres ont Ă©crit dans leurs conventions qu’elles feront des raffineries. La raffinerie n’est pas en train de venir. Celle de Friguia est dans l’état que vous connaissez. Nous continuons Ă  exporter de la terre rouge avec une faible valeur ajoutĂ©e et une faible capacitĂ© de crĂ©ation  de richesse et de travail. Cette situation ne peut plus continuer. Le Chef de l’Etat a appelĂ© les 9 entreprises miniĂšres qui ont dans leurs conventions,  la construction d’une raffinerie d’alumine, et, a eu un entretien pour leur dire que l’état de fait ne peut pas ĂȘtre maintenu et qu’elles doivent s’inscrire, dans la logique de la satisfaction de leurs obligations en matiĂšre de construction de raffineries. Un dĂ©lai de conformitĂ© leurs a Ă©té  donnĂ©. Ce dĂ©lai est en train de s’écouler petit Ă  petit, il ne reste plus que quelques jours. Nous ne pouvons pas rester sans les rappeler leurs responsabilitĂ©s et leurs indiquer qu’il ne s’agissait pas d’une blague. Les sociĂ©tĂ©s concernĂ©es ont le plus grand intĂ©rĂȘt Ă  montrer de façon trĂšs sĂ©rieuse et crĂ©dible, une trajectoire de rĂ©alisation de ces raffineries : individuellement, en groupe, en groupe de groupe. A eux d’en dĂ©cider. L’idĂ©e est que chacun soit en capacitĂ© de respecter ses engagements. Soyons claire, une raffinerie ne sort pas de terre en quelques jours, en quelques mois. Au minimum, vous avez 24 mois pour vous mettre en bis. Vous pouvez aller jusqu’à 48 mois pour avoir une raffinerie pleinement fonctionnelle. L’idĂ©e est qu’on sache que des gens y travail parce que, si on y travaille pas, ça va se passer comme depuis 1973, c’est-Ă -dire, nous sommes lĂ -dessus, nous sommes lĂ -dessus. Nous voudrons que les acteurs concernĂ©s mettent ensemble leurs savoir-faire, leurs expertises, prĂ©sentent des  projets crĂ©dibles  et des agendas soutenus. Le cas Ă©chĂ©ant, des plans de financement de maniĂšre Ă  ce qu’on puisse suivre trimestre par trimestre les pans rĂ©alisĂ©s vers la rĂ©alisation de ces raffineries », martĂšle le Ministre du Budget.

Poursuivant, Dr LancinĂš CondĂ© a mis en relief l’importance de la transformation sur place des matiĂšres premiĂšres notamment la bauxite.

« Au lieu de sortir de la terre, quand elle est usinĂ©e localement, c’est du travail supplĂ©mentaire pour la jeunesse guinĂ©enne. Lorsqu’elle est usinĂ©e localement, la diffĂ©rence de prix entre la bauxite (terre rouge) que nous vendons et la bauxite transformĂ©e (Alumine), l’écart qui est entre les prix est au-delĂ  de deux chiffres. Donc ça veut dire que si nous recevions un franc par unitĂ©, nous passerons Ă  l’échelle 10. Vous imaginĂ© toutes les possibilitĂ©s qui s’offrent Ă  nous avec ces manques d’infrastructures que nous avons, ces besoins en formation de la jeunesse et puis tout ce que l’on peut faire pour avancer ce pays.»

Pour le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral du MinistĂšre des Mines et de la GĂ©ologie, tel qu’a indiquĂ© le Chef de l’Etat, le Colonel Mamadi Doumbouya, le jeu de dupe est dorĂ©navant rĂ©volu. Un propos qu’il a bien voulu illustrer en annonçant une batterie de mesure.

« 
 depuis l’avĂšnement du 5 septembre, son excellence M. le PrĂ©sident de la Transition a toujours dit qu’il va respecter ses engagements vis-Ă -vis des conventions miniĂšres et il veut que cela soit de mĂȘme pour les autres. Donc, aujourd’hui, on rappel  non seulement que nous ne voyons pas de signes mais aussi nous n’avons pas de visibilitĂ© par rapport aux engagements que ces compagnies ont signĂ© dans leurs conventions. On leur rappel Ă©galement le problĂšme et l’impact nĂ©gatif qui jouent sur la GuinĂ©e par rapport au marchĂ© mondial de l’alumine. Donc, on sent  qu’il y’a de la mauvaise volontĂ©. On veut rectifier ça avec un suivi trĂšs sĂ©rieux. On va essayer de mettre en place des chronogrammes trimestriels  pour voir effectivement ce que chacun fait mois aprĂšs mois Ă  travers des rapports mensuels. Je propose de mettre en place un comitĂ© technique qui sera composĂ© du gouvernement et des sociĂ©tĂ©s miniĂšres. Nous savons pertinemment que les sociĂ©tĂ©s miniĂšres n’ont pas la volontĂ© de construire ces usines  mais avec le comitĂ© technique, on est capable de les contrer et de mettre Ă  nu les arguments techniques qu’ils Ă©talent face Ă  nous qui les empĂȘche d’aller de l’avant,  parce que c’est notre travail, c’est quelque chose qu’on connait, on connait cette technologie et on peut leur dire aujourd’hui effectivement  que ceux qu’ils donnent  comme arguments Ă  travers ce comitĂ© technique  ne tient pas la route », a-t-il annoncĂ©.

Le PrĂ©sident de la chambre des Mines de GuinĂ©e en rĂ©ponse,  dira tout l’intĂ©rĂȘt pour changer la donne. IsmaĂ«l DiakitĂ© a saisi la balle au bond en dĂ©montrant l’enjeu de la rencontre en ces termes :

« En sortant de cette importante rĂ©union, je pense que l’ensemble des compagnies miniĂšres concernĂ©es par les conventions  qui ont Ă©tĂ© signĂ©es et ratifiĂ©es, se mettra Ă  la disposition des autoritĂ©s pour suivre le calendrier de prĂ©paration du suivi de toutes les recommandations qui ont Ă©tĂ© formulĂ©es. J’allais dire mĂȘme de toutes les instructions qui ont Ă©tĂ© donnĂ©es et qui sont basĂ©es essentiellement sur les engagements qui ont Ă©tĂ© pris. Donc Ă  partir de la semaine prochaine, nous travaillerons Ă  ce que chaque compagnie se mobilise Ă  porter toutes les rĂ©ponses aux questions qui ont Ă©tĂ© soulevĂ©es ici et rĂ©pondre aux impĂ©ratifs de calendrier et d’obligations. Je pense que le pari peut ĂȘtre gagnĂ© dans la mesure oĂč, il y’a des concessions qui ont Ă©tĂ© faites par l’Etat, notamment ce qui consiste Ă  demander aux compagnies miniĂšres  de mutualiser leurs efforts pour rĂ©aliser  ces raffineries, c’est une avancĂ©e formidable. Je pense que c’est mĂȘme une opportunitĂ© que les compagnies miniĂšres devront saisir pour avancer, parce que, c’est difficile aussi de comprendre qu’aprĂšs plus de 40 ans de production de bauxite, qu’il n’y’ai pas de transformation Ă  part celle qui existe  depuis avant l’indĂ©pendance. Toutes les options  nous ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©es pour la source d’énergie. Il y’a l’hydroĂ©lectricitĂ© qui est disponible, de plus en plus on parle. MĂȘme s’il y’a l’affaire des objectifs de 2030, concernant la dĂ©carbonisation, on peut travailler sur des sources d’énergie pour pouvoir produire l’alumine dans les meilleures conditions environnementale et sociale. »

ContrÎle des carriÚres : une forte mission du ministÚre des mines et de la géologie à Forécariah

C’est une forte dĂ©lĂ©gation du MinistĂšre des Mines et de la GĂ©ologie qui a effectuĂ© ce vendredi 06 janvier 2023, une visite de terrain dans les mines et carriĂšres de la prĂ©fecture de ForĂ©cariah. L’enjeu Ă©tait de faire un Ă©tat des lieux plus exhaustif des carriĂšres dans cette localitĂ© en vue d’une rĂ©glementation de ce secteur Ă©conomique trĂšs important.

Cette importante mission a été conduite par Bachir CAMARA Secrétaire Général dudit ministÚre, accompagné de plusieurs cadres du département.

D’abord la dĂ©lĂ©gation a Ă©tĂ© reçue par les autoritĂ©s administratives de la prĂ©fecture ForĂ©cariah. Occasion pour le SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral chargĂ© des collectivitĂ©s dĂ©centralisĂ©es, de souhaiter au nom du PrĂ©fet, la bienvenue Ă  la dĂ©lĂ©gation. Puis de souligner que la prĂ©sence des jeunes cadres Ă  la tĂȘte de la direction prĂ©fectorale a permis Ă  la prĂ©fecture d’enregistrer des avancĂ©es significatives dans la mobilisation des recettes issues des carriĂšres. « A date, avec les jeunes cadres de la direction prĂ©fectorale des mines et carriĂšres, la recette issue de l’exploitation des carriĂšres est passĂ©e de 500 millions Ă  2 milliards de francs guinĂ©ens ».  A-t-il soulignĂ©.

De lĂ , la dĂ©lĂ©gation s’est rendue Ă  Mamoudouya dans la sous-prĂ©fecture de Benna Moussaya oĂč il a visitĂ© les installations de la sociĂ©tĂ© chinoise Tropical granite. Bachir CAMARA et sa suite ont constatĂ© que cette sociĂ©tĂ© Ă©volue avec des faux documents d’exploitation et ne dĂ©tient pas de quitus environnemental pour la prĂ©servation de l’environnement.  Aussi les recettes gĂ©nĂ©rĂ©es par cette carriĂšre sont gĂ©rĂ©es de façons opaque. Et aucun paiement de taxe Ă  l’Etat.

Selon les reprĂ©sentants de la communautĂ©, Tropical granite cause assez de nuisances sonores aux riverains, la communautĂ© n’a aucune infrastructure de base et tous les postes importants sont gĂ©rĂ©s par les chinois.

La dĂ©lĂ©gation a immĂ©diatement demandĂ© l’arrĂȘt des travaux sur ce site, les responsables de la sociĂ©tĂ© sont convoquĂ©s au dĂ©partement ce lundi 09 janvier 2023 et une enquĂȘte est en cours pour situer les responsabilitĂ©s.

Un peu plus tard, la mission s’est rendue dans la sous-prĂ©fecture de Sikhourou. Ici, la dĂ©lĂ©gation a identifiĂ© une sociĂ©tĂ© indienne d’exploitation de latĂ©rite qui Ă©volue en toute clandestinitĂ© au grand dam des autoritĂ©s prĂ©fectorales. LĂ  aussi, les responsables sont invitĂ©s Ă  se rendre ce lundi 09 janvier 2023 au MinistĂšre des Mines et de la GĂ©ologie. Vu l’ampleur des dĂ©gĂąts causĂ©s par cette exploitation anarchique, les travaux ont Ă©tĂ© immĂ©diatement arrĂȘtĂ©s jusqu’au nouvel ordre.

Dans la sous-prĂ©fecture de MafĂ©rinyah, la dĂ©lĂ©gation s’est rendue successivement sur les installations de carriĂšres et latĂ©rite de Winning Consortium Simandou WCS dans le district de Morebayah et de la sociĂ©tĂ© chinoise SCTECHC Ă  MadinagbĂ©. Les responsables de ces diffĂ©rentes sociĂ©tĂ©s sont Ă©galement invitĂ©s pour les mĂȘmes faits Ă  se rendre au ministĂšre des mines et de la GĂ©ologie avec toutes les piĂšces justificatives.

Il faut noter que cette dĂ©marche des autoritĂ©s du ministĂšre des Mines et de la GĂ©ologie consiste Ă  rĂ©glementer le domaine des carriĂšres complĂštement minĂ©s par la corruption en vue de renflouer les caisses de l’Etat et prĂ©server l’environnement fortement secouĂ© et menacĂ© par l’exploitation anarchique notamment dans les carriĂšres.

Or / Faralako : une Ă©tude de faisabilitĂ© pour l’exploitation semi-industrielle est prĂ©sentĂ©e.

le cabinet OXYGÈNE+ SARL, a prĂ©sentĂ© l’étude de faisabilitĂ© en vue d’obtenir un permis d’exploitation semi-industrielle de l’or dans la sous-prĂ©fecture de Faralako/prĂ©fecture de Mandiana en Haute-GuinĂ©e.

 

La projection a eu lieu dans la salle de confĂ©rence du MinistĂšre des Mines et de la GĂ©ologie en prĂ©sence des cadres dudit dĂ©partement. L’étude de faisabilitĂ© dont il s’agit a Ă©tĂ© effectuĂ©e sur demande de la sociĂ©tĂ© GUINEA BRAIN TOUCH SARL en joint-venture avec PHOENIX PRECIOUS METALS depuis 2016. Il dispose de deux permis de recherche: un de 78km2 et un second de 90.

ConformĂ©ment au code minier, la sociĂ©tĂ© a exĂ©cutĂ© des travaux de recherche dans le domaine aurifĂšre dont les rĂ©sultats rĂ©vĂšlent des indices en ce qui concerne notamment l’existence l’or. Ces indices ont permis d’évaluation une mine Ă©conomiquement exploitable dans un partenariat gagnant-gagnant.

Selon les prĂ©sentateurs, elle s’étend sur une dimension de 16000m2 pour une durĂ©e d’exploitation de 8ans et une production estimĂ©e Ă  350.000t.

Le cabinet OXYGÈNE+ SARL a rassurĂ© de l’engagement de clients quant Ă  l’exploitation de ce gisement d’or des aprĂšs l’obtention du permis d’exploitation.

Les prĂ©sentateurs pour ĂȘtre plus convaincant ont dĂ©clinĂ© les capacitĂ©s industrielle, technique et financiĂšre pour mener Ă  bien les diffĂ©rentes phases du projet.

Les volets contenus local, les Ă©tapes classiques de rĂ©alisation d’une Ă©tude d’impact environnemental et social en rĂ©fĂ©rence Ă  la procĂ©dure administrative d’évaluations environnementales ont Ă©galement Ă©tĂ© intĂ©grĂ©s.

Cependant, les techniciens du MinistĂšre des Mines et de la GĂ©ologie avant de valider le document ont ressorti quelques insuffisances avant d’enchaĂźner avec les suggestions. Une multitude dont:

– la tĂ©nue en compte des Ă©tudes rĂ©alisĂ©es par les projets antĂ©rieurs;

– l’extrait des Ă©chantillons d’analyse pour certification;

-la pérennisation des différentes mailles et des aspects géophysiques;

-la carte des blocs géophysiques;

– la situation dĂ©taillĂ©e du personnel Ă  employer (nationaux et Ă©trangers) etc


Au terme des dĂ©bats le service national de coordination des projets miniers a jugĂ© recevable l’étude de faisabilitĂ© pour l’exploitation semi-industrielle de l’or dans la sous-prĂ©fecture de Faralako.

A rappeler que le cabinet OXYGÈNE+SARL, Ă©tait en face des techniciens du MinistĂšre des Mines il y’a quelques mois pour prĂ©senter l’étude de faisabilitĂ© du projet bauxitique de SILVER VALLEY.

PrĂ©sentation de l’étude de faisabilitĂ© du projet d’exploitation des gisements de bauxites de silver valley International SA dans les prĂ©fectures de Kindia Dalaba et Pita

Le MinistĂšre des Mines et de la GĂ©ologie a servi de cadre ce Mardi 16 Mars 2021, Ă  la PrĂ©sentation de l’étude de faisabilitĂ© pour l’exploitation industrielle de la Bauxite par Silver Valley International S.A dans les PrĂ©fectures de Kindia, Dalaba et Pita. L’étude est rĂ©alisĂ©e par le bureau d’étude et de rĂ©alisation de projets dans le domaine environnemental et des gĂ©osciences dĂ©nommĂ© OxygĂšne + SARL.

 

La SociĂ©tĂ© Silver Valley International SA(SVI) est une sociĂ©tĂ© de droit guinĂ©en enregistrĂ© au registre de commerce et du crĂ©dit mobilier. Son domaine d’intervention englobe la construction immobiliĂšre, l’hĂŽtellerie, le dĂ©veloppement infrastructurel, le commerce international, les travaux d’amĂ©nagement et de construction ainsi les mines.

Si Silver Valley a fait ses preuves dans les BTP Ă  travers la rĂ©alisation de gigantesques ouvrages notamment l’hĂŽtel Kaloum, elle n’avait jusque-lĂ  pas fait du chemin dans les mines en GuinĂ©e. La prĂ©sentation de ces Ă©tudes Ă©tait donc l’opportunitĂ© de dĂ©montrer aux autoritĂ©s miniĂšres, sa capacitĂ© Ă  Ɠuvrer dans ce domaine en vue de favoriser le dĂ©veloppement socioĂ©conomique du pays particuliĂšrement des zones concernĂ©es : Pita, Dalaba et Kindia (sous-prĂ©fecture de SangarĂ©a, GongorĂ©, Koba et Linsan).

Silver Valley a obtenu ses permis de recherche pour la bauxite couvrant une superficie totale de 565 km2 dans les localitĂ©s prĂ©citĂ©es suivant les arrĂȘtĂ©s N°A2021/224/MMG/SSG en date du 03 Mars 2021, N°A2021/228/MMG/SSG en date du 03 Mars 2021, et N°A 2020/1121/MMG/SGG en date du 10 Avril 2020.

Ainsi, rien n’a Ă©tĂ© escamotĂ© lors de cette prĂ©sentation. Tous les aspects ont Ă©tĂ© touchĂ©s du bout des doigts.

S’agissant de la production par exemple, elle sera de 5 millions de tonnes par an pendant les 3 premiĂšres annĂ©es. Elle sera rehaussĂ©e Ă  10 millions par an Ă  partir de la 4e annĂ©e.

Pour son Ă©vacuation, des routes d’exploitations sont prĂ©vues aux alentours des sites jusqu’au quai minĂ©ralier de Kimbo dans la prĂ©fecture de Boffa sur une distance de 176 km.  La route de transport du minerai traversera le nord de Sogoron dans la rĂ©gion de Kindia, le sud de Sinta, Sangarea et Pita dans la rĂ©gion de Mamou.

L’étude d’impact Ă©conomique rĂ©alisĂ©, tient compte de la crĂ©ation de 200 emplois directs pendant la phase Ă©tude de faisabilitĂ©, la crĂ©ation de 300 emplois directs pendant la phase d’exploitation du projet, la crĂ©ation d’au moins 400 emplois direct pendant la phase pic du projet.

CĂŽtĂ© emploi : Silver Valley s’engage dans la transparence et la guineisation des postes directs ainsi que dans la formation et le perfectionnement en maximisant le recrutement des guinĂ©ens mais aussi des expatrier et des ressortissants des pays tiers conformĂ©ment aux rĂšgles en la matiĂšre. Outre la prise en compte du contenu local, le Cabinet OxygĂšne + a prĂ©sentĂ© le plan de rĂ©habilitation des plateaux miniers. Ce plan repose sur l’expĂ©rience acquise dans la rĂ©habilitation dans les mines de bauxite Ă  travers le monde.

Le volet chronogramme de financement comprend l’équipement minier, les installations du site, l’exploration et l’étude entre autres.

Le document a Ă©tĂ© amendĂ© notamment au niveau des hypothĂšses Ă©conomiques prĂ©cisĂ©ment le taux d’inflation. L’analyse de la sensibilitĂ© aussi a Ă©tĂ© vivement souhaitĂ© avant la validation du projet. Des recommandations que le cabinet d’étude s’engage Ă  prendre Ă  compte.

Conforment au code minier Silver Valley s’engage Ă  rĂ©trocĂ©der 50% de ses permis d’exploration. Une rĂ©trocession qui sera soumise aux autoritĂ© pour validation.